Alternatives au traitement chimiothérapeutiques des strongyloses gastro-interstinales des ovins : bilan et perspectives

Abstract

Depuis l’apparition de molécules anthelminthiques à large spectre dans les années 1960, leur utilisation massive en production ovine a conduit au développement de résistances à chacune des trois classes utilisées. En parallèle, les attentes des consommateurs évoluent vers des produits « naturels », dont la production fait appel à un minimum de produits chimiques, tout en respectant le bien-être animal. Dans ce contexte, la demande en méthodes alternatives de gestion du parasitisme gastro-intestinal est forte. Les différents axes étudiés sont basés sur l’amélioration de la réponse immunitaire de l’hôte, la gestion de la contamination de la pâture et la gestion de la charge parasitaire ; mais peu de pistes aboutissent aujourd’hui à des solutions concrètes. Les habitudes de traitement des éleveurs n’ont pas évolué en vingt ans, même dans les zones les plus touchées par les problèmes de résistance. Les différentes alternatives proposées demandent généralement un investissement personnel plus important qu’un simple schéma de traitement suppressif : des connaissances en épidémiologie sont nécessaires pour comprendre le fondement.