Etude de la résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques usuels dans neuf élevages de petits ruminants en Drôme-Ardèche.

Abstract

La résistance des strongles gastro-intestinaux aux anthelminthiques a été évaluée dans les départements de la Drôme et l’Ardèche en utilisant le test de réduction d’excrétion fécale d’œufs (FECRT) sur des coproscopies de mélange de lots de dix individus. Neuf élevages ont été étudiés : cinq élevages ovins allaitants, trois élevages caprins laitiers et un élevage ovin laitier. En fonction de la production de l’élevage, plusieurs molécules ont été testées : le fenbendazole, l’ivermectine, la moxidectine, l’éprinomectine, le closantel, le monépantel et le lévamisole. Après la réalisation de coprocultures, un comptage larvaire et une identification larvaire par PCR quantitative des trois principales espèces (Haemonchus contortus, Trichostrongylus colubriformis et Teladorsagia circumcincta) ont été réalisés. Dans les neuf élevages, une résistance au fenbendazole a été mise en évidence. Sur cinq élevages allaitants, seul un élevage ne présente pas de résistance au lévamisole. Concernant les lactones macrocycliques, la moxidectine est pleinement efficace dans sept élevages, un défaut d’efficacité de l’ivermectine a été observé dans un élevage allaitant et un élevage laitier présente une résistance à l’éprinomectine. En revanche, aucune résistance d’Haemonchus contortus au closantel, ni des trois espèces de strongles au monépantel, n’a été observée.