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Comparaison de la réponse en termes de sécrétion de LH à la gonadoréline, à la buséréline et à la léciréline chez des génisses Prim’Holstein

Merle, Delphine. Comparaison de la réponse en termes de sécrétion de LH à la gonadoréline, à la buséréline et à la léciréline chez des génisses Prim’Holstein. Thèse d'exercice, Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse - ENVT, 2014, 60 p.

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Abstract

En France, trois analogues de la GnRH (Gonadotrophin Releasing Hormone) sont à la disposition du praticien pour l’espèce bovine : la gonadoréline (Cystoréline®), la buséréline (Réceptal®) et la léciréline (Reproreline®). Ces hormones sont indiquées pour induire l’ovulation au moment de l’insémination artificielle, pour traiter les kystes ovariens ou pour traiter l’anoestrus post--‐partum (buséréline). En plus de ces indications, les analogues du GnRH sont largement utilisés en élevage laitier, en particulier en Amérique du Nord, dans le cadre de programmes de synchronisation des chaleurs avec une insémination à un moment prédéterminé. L’objectif de cette étude était de comparer les effets biologiques en termes de sécrétion de LH d’une administration de gonadoréline, de buséréline et de léciréline à la dose « induction de l’ovulation » (indiquée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit). En outre, l’effet d’une demi--‐dose de léciréline a été évalué. L’étude a été réalisée sur 12 génisses Prim’Holstein cyclées, recevant chacune les quatre traitements GnRH selon un protocole expérimental en carré latin, au cours des 4 périodes de l’étude. Au jour 6 ou 7 du cycle ovarien, en présence d’un follicule dominant, 100 μg de gonadoréline, 25 μg ou 50 μg de léciréline ou encore 10 μg de buséréline ont été administrés aux génisses. Les concentrations plasmatiques de LH ont été évaluées pendant 6 heures post--‐administration et l’évolution échographique du follicule dominant (persistance, disparition ou lutéinisation) a été suivie pendant 4 jours. La sécrétion de LH a été plus faible après la gonadoréline, comparativement à la léciréline à la dose de 25 et 50 μg et à la buséréline. Les concentrations maximales de LH ont été 2.5 fois plus faibles comparativement à celles observées après la léciréline ou la buséréline et ont été atteintes une heure plus tôt. Le pourcentage d’évolution du follicule dominant par ovulation ou lutéinisation après le traitement GnRH a été élevé (respectivement, 73 %, 100 %, 100 % et 100 %, pour la gonadoréline, la léciréline à la dose de 25 et 50 μg et la buséréline). La léciréline à la demi--‐dose de 25 μg a eu les mêmes effets que la dose de 50 μg

Item Type:Thèse d'exercice
Uncontrolled Keywords:
Institution:Université de Toulouse > Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse - ENVT (FRANCE)
Research Director:
Gayrard, Véronique
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Deposited On:25 Nov 2014 15:16

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